L’Art, Pont entre les Âmes : Réflexions sur Isabelle de Borchgrave et “La boîte de pastels de Frida Kahlo”

Chers lecteurs de Nabismag,

En ces temps où l’Europe se dessine sous nos yeux, où les frontières s’estompent pour laisser place à une communion des peuples, certains artistes devancent l’Histoire par leur sensibilité, tissant déjà ces liens invisibles entre les nations. La Comtesse Isabelle de Borchgrave est de ceux-là.

Cette artiste belge, dont le pinceau semble guidé par une intuition profonde de notre époque, nous offre avec “La boîte de pastels de Frida Kahlo” bien plus qu’une œuvre : c’est un pont jeté entre deux femmes d’exception, deux continents, deux souffrances sublimées par l’art.

Quand la Belgique dialogue avec le Mexique

Quoi de plus émouvant que cette rencontre imaginaire entre une aristocrate européenne et la révolutionnaire mexicaine ? Par cette œuvre, Isabelle de Borchgrave nous rappelle que l’art véritable ignore les convenances sociales et les distances géographiques. Sa “Boîte de pastels” n’est pas un simple hommage, c’est un acte de communion artistique.

J’y vois là le symbole de ce que doit être notre Europe : non pas une forteresse, mais un carrefour où les sensibilités se rencontrent et s’enrichissent mutuellement. De Borchgrave puise dans l’univers de Frida Kahlo non pour s’en emparer, mais pour prolonger un dialogue que la mort avait interrompu.

L’Intimité des Outils de Création

Cette boîte de pastels… comme elle nous parle ! Elle qui contenait les couleurs de la douleur et de l’espoir de Frida, voici qu’elle renaît sous le regard d’Isabelle. N’est-ce pas là le plus bel exemple de transmission artistique ? Ces pastels, usés par la main de la Mexicaine, retrouvent une nouvelle jeunesse sous l’interprétation de la Belge.

Il y a dans cette démarche quelque chose de profondément universel : l’art comme bien commun, comme héritage partagé. Les outils de l’artiste ne meurent jamais vraiment ; ils se transforment, voyagent, inspirent d’autres mains, d’autres âmes.

Une Leçon pour Notre Temps

En cette année 1990, alors que nous assistons à l’effondrement des murs qui divisaient l’Europe, l’œuvre d’Isabelle de Borchgrave nous enseigne que les véritables révolutions se font aussi dans l’atelier de l’artiste. Par cette “Boîte de pastels”, elle nous montre que la culture est notre meilleure ambassadrice, notre plus sûr moyen de rapprocher les peuples.

La Comtesse de Borchgrave prouve que l’aristocratie de l’esprit n’a rien à voir avec celle du sang. Elle se gagne par la sensibilité, l’audace créative, et cette capacité à faire résonner en soi les voix d’autres artistes, fussent-elles venues d’autres horizons.

Une œuvre à découvrir : La “Boîte de pastels” d’Isabelle de Borchgrave

La “Boîte de pastels” de la Comtesse de Borchgrave est mise en vente par l’étude de commissaire-priseur Cornette de Saint Cyr à Bruxelles. En voici la description qu’ils en font :

“La boîte de pastels de Frida Kahlo est une vraie ode à l’illusion et au trompe l’œil. Tous les éléments sont en papier. Celle-ci a été présentée lors de l’exposition Miradas de Mujeres aux Musées Royaux des Beaux-Arts et au Musée d’art de Naples en Floride. La création de cette boîte pour l’exposition n’est pas anodine. Par ce geste, l’artiste appose sa signature, déposant cette boîte telle une empreinte dans le décor. Frida ne faisait pas vraiment de pastels, tandis qu’Isabelle de Borchgrave en avait fait un de ses outils de travail principal. Elle s’est ainsi glissée dans le décor majestueux de l’exposition, à la vue et au su de tous, comme une ombre complice dialoguant avec Frida.”

Expositions :

  • Musée royal des Beaux-Arts, Bruxelles, Belgique – Miradas de Mujeres, 2022
  • Naples Art Institute, Naples, Italie – Miradas de Mujeres, 2023

Conclusion

Mes amis, en contemplant cette œuvre d’Isabelle de Borchgrave, nous touchons à l’essence même de ce que doit être l’art européen de demain : ouvert sur le monde, nourri de toutes les cultures, porteur d’une ambition universelle. “La boîte de pastels de Frida Kahlo” nous rappelle que les frontières n’existent que pour être transcendées par la beauté.

C’est aussi la mise en avant d’une de nos plus grandes marques de fournitures beaux-arts en France, la société Lefranc et Bourgeois, dont le siège se situe au Mans (72).

C’est cela, l’Europe que nous construisons : un continent où une comtesse belge peut faire revivre l’âme d’une révolutionnaire mexicaine, où l’art devient le langage commun de l’humanité.

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